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Article de la Marne Viticole

Créée en 2006, la société Brachet est devenue un acteur incontournable sur le marché des étiqueteuses en Champagne. Cela s’explique par son savoir-faire et son offre adaptée aux demandes variées. Mais également par l’esprit qui règne dans cette entreprise.

 

Un bel état d’esprit pour répondre à chaque demande

 

Elle vient de célébrer ses 15 années d’existence. La société Brachet a organisé pour l’occasion deux journées portes ouvertes dans ses locaux à Bouzy. Histoire de mettre en avant ses nombreux atouts. « Nous sommes une entreprise locale. Nous travaillons avec près de 1 500 clients et plus de 1 000 machines sont aujourd’hui en activité en Champagne », informe Bruno Brachet. Pour le dirigeant, la principale force est « d’être restée une entreprise à taille humaine, avec un esprit familial ». Huit salariés travaillent chez Brachet, « ce sont eux la valeur de l’entreprise », estime-t-il. Ils savent faire preuve d’une grande polyvalence. Le directeur prend conscience que les clients viennent d’abord pour la renommée et le sérieux de sa société, et que le bouche-à-oreille fonctionne bien. La preuve : « nous observons une croissance de 31 % de notre chiffre d’affaires en 2021 », dévoile-t-il.

Ligne complète

Chez Brachet, « on avance tranquillement », en plaçant le service au cœur de la stratégie « aussi bien dans l’atelier, à la livraison, lors de la mise en route et pour les dépannages ». La société a diversifié son activité avec la vente de consommables (cartons personnalisés, étuis, coffrets, etc.). La division étiqueteuse représente toutefois une grande part de son activité, 60-70 %. « Nous sommes capables de partir de la bouteille muselée jusqu’à la filmeuse de palettes », résume Bruno Brachet. « On s’adapte aux contraintes de chaque situation », assure-t-il.

Chez l’un de ses clients champenois, Brachet vient par exemple de mettre en place une ligne complète qui démarre de la table de chargement, suivie d’une lustreuse à bouteilles (brevetée Brachet) puis d’une étiqueteuse. « Nous avons placé une imprimante thermique pour imprimer en direct et poser dans la foulée l’étiquette », précise le directeur. Viennent ensuite un convoyeur, une formeuse à cartons et un mini-robot de mise en cartons. « Nous avons positionné une imprimante jet d’encre pour marquer chaque carton, puis aussitôt un sécheur UV », poursuit-il. En bout de chaîne, un robot se charge de la mise en palette et de la pose d’un film plastique.

Pour tous les formats

            Côté étiqueteuses, celle qui séduit le plus grand nombre actuellement est l’ACL Champagne. Linéaire et compacte, elle a été entièrement conçue par l’entreprise de Bouzy. Elle est capable d’atteindre la cadence de 600 bouteilles/ heure et se décline également en version semi-automatique. « La version automatique est la plus vendue car elle supprime l’étape de dépose manuelle de la bouteille en début de la chaîne », observe Bruno Brachet. Le principal atout de l’ACL Champagne est qu’elle permet de passer tous les formats : les demi-bouteilles, les bouteilles standards, les magnums, les spéciales et également les coniques.  « Il n’est pas nécessaire de changer d’étoiles, de se servir d’outillage, il suffit uniquement de modifier le programme », insiste le spécialiste. Ce changement s’opère via l’écran tactile placé sur le montant de la machine. 200 programmes peuvent y être enregistrés.

            Une mono-tête de caspulage

Autres caractéristiques propres à cette étiqueteuse qui séduit aussi bien les viticulteurs que les maisons de champagne : elle est dotée d’une mono-tête de capsulage. « Elle fait tout en une seule fois, ce qui permet d’obtenir un plus beau sertissage », estime le directeur. L’ACL Champagne est par ailleurs équipée de deux spots UV, au capsulage puis à l’étiquetage. L’intérêt : on a une orientation précise de la bouteille avant de sertir la coiffe et d’apposer les étiquettes. « On peut à la fois poser une étiquette, une contre étiquette, une collerette et un médaillon », poursuit Bruno Brachet. C’est au client de faire son choix. Il peut d’ailleurs opter pour deux types de pose de collerette : soit vertical, soit horizontal. « Il n’y a pas de réglage à effectuer ». Autrement dit, les deux postes de défilement de bobine sont déjà présents sur la machine et le client a juste à appuyer sur un bouton pour passer sur l’option pose d’une collerette standard ou d’une collerette en bague de cigare.

« Nous cherchons en permanence à faire évoluer nos machines pour que le client gagne du temps », annonce le directeur de Brachet. Portée par un esprit familial, la société cherche ainsi en permanence à innover. Elle vient notamment d’ajouter à son ACL Champagne une imprimante thermique pour que le client gagne encore du temps dans l’impression de ses étiquettes.

Anne Verzeaux

 

((Photo Bruno Brachet, crédit : A.V))

((Photo 1 Distributeur, crédit : A.V.))

À l’entrée de l’ACL Champagne, les bouteilles arrivent sur un convoyeur. Un manchon vient chercher une coiffe dans le plateau à réservoir de coiffes pour la déposer ensuite sur la bouteille.

((Photo 2 Enfonceur coiffe, crédit : A.V.))

Pour que la coiffe soit bien positionnée sur l’épaulement de la bouteille, Brachet a inséré un enfonceur de coiffe.

((Photo 3 spot UV, crédit : A.V.))

Deux spots UV permettent de bien orienter la bouteille avant le capsulage et avant l’étiquetage.

((Photo mono tête, crédit : A.V.))

Une des spécificités de l’ACL Champagne est d’être équipée d’une mono-tête pour le capsulage. Cela assure un sertissage précis et de qualité.

Un bel état d'esprit pour répondre à chaque demande ...

Anne Verzeaux